Le sexe de la modèle

Seule en scène entièrement autobiographique
de et par Rachel Monnat
Avec la complicité de Jean Chollet

Succès Avignon 2014

Spectacle sur le modèle d’art créé en 2014 au festival d’Avignon et joué en Suisse romande jusqu’en septembre 2015.
Il a reçu de nombreux éloges à propos de son originalité ainsi que sur la réflexion amenée par la mise en scène et le texte qui permettent d’aborder le thème de la nudité.
Actuellement, elle ne joue plus ce spectacle, mais propose des performances-conférences sur ce thème.

Teaser Le sexe de la modèle – 2014

Pourquoi ce spectacle?

Dans « Le sexe de la modèle‍ », j’explore le thème de la nudité à travers l’histoire d’une modèle, une histoire personnelle, la mienne.

La nudité semble encore être un sujet tabou, une source de fantasmes, alors qu’elle est pourtant très naturelle. Le fantasme n’est-il pas justement dû au fait que l’on sanctionne la nudité?

« Le sexe de la modèle‍ » est donc un spectacle où la nudité est mise en avant dès le début, où le corps nu est objet de travail devant les artistes… Le public est à la place du peintre, mais aussi à la place des pensées de la modèle. Un monologue intimiste, qui donne à réfléchir sur la place de la nudité dans notre société.

Dates de 2014 à 2017

Avignon 2014 (création), Lausanne, Sion, St-Imier, Pully, Villeneuve, Tramelan, Porrentruy, Signal de Bougy (atelier Sculpt’art)

Mots du public

Le mot de Massimo:
Je n’ai jamais entendu parler de nudité et d’intimité avec autant de naturel et de poésie. C’était vraiment très surprenant. Ou plutôt, c’était tellement naturel, que la surprise s’est illico transformée en harmonie.

Le Spectacle

 Nue, immobile sur mon piédestal, au milieu de tous ces peintres habillés, je me sens fragile. Dépouillée, je ne cherche pas à être le centre de l’attention et pourtant je le suis. En même temps, j’ai l’impression qu’on m’oublie, que je suis devenue une nature morte.

Monologue autobiographique sur les pensées de la modèle. Elle est tout à la fois dans le plaisir de l’exhibition, dans la douleur de la pose, dans le fantasme… Seul son esprit est libre. Elle pose pour les élèves qui apprennent le dessin d’académie ou dans des ateliers de peintre, dessinateurs et sculpteurs.

Un spectacle qui permet d’aborder le thème de la nudité.

©pierre-joel.com

Le mot de Anne:
J’ai adoré cette inversion subtile des rôles où elle apparaît nue au début de son spectacle, tandis que le public est habillé, et qu’à la fin de sa magnifique démonstration elle apparaît vêtue d’une belle enveloppe philosophique, tandis que le spectateur est, quant à lui, complètement nu. Elle a réussi avec finesse à le dépouiller de ces apparats et de ces préjugés. Et la mise à nu est splendide, magnifiquement orchestrée… exécutée… sculptée…

Court métrage de Marlies Giornal – inspirée du texte « Le Sexe de la Modèle » de Rachel Monnat.