« J’ai lu et relu votre dernier livre Je suis mort. A chaque fois le même trouble.
En prenant mon stylo, je me sens tout petit face à la beauté, l’élégance, la douceur, la précision, l’humour de votre plume. Je crois que pour aborder le thème de la mort vous avez pris une plume de colombe…
Votre livre m’a beaucoup troublé.
Ce livre est troublant par le contraste entre douceur et violence. Douceur de la mort et violence extrême de la vie.
Il est troublant parce qu’en abordant le mystère de la mort, vous parlez de la vie et de la peur de l’homme face à ces deux mystères.
Ah, si l’Homme pouvait être conscient de toute la beauté de la Vie, de ce qui est beau en Lui, il n’aurait point peur de la mort. Cette peur qui engendre tous les malheurs sur notre Terre.
Merci de nous faire découvrir d’autres horizons. »
« Je viens de finir votre livre Un jour j’ai jailli qui m’a passionné! Il est très étonnant, autant dans la forme que dans le fond. C’est cru, sans artifice et en même temps totalement naturel, ce qui l’éloigne de toute obscénité. Sur la forme autobiographique mêlée à des chapitres à thèmes, c’est très surprenant. L’absolue mise à nu de vos désirs et de vos expériences est à proprement parlé sidérante.
Il est facile à lire (il se dévore), assez léger et joyeux, malgré la profondeur du thème et de votre parcours. Pour un homme, c’est absolument fascinant de voir une femme « de l’intérieur » de ses désirs, pulsions et entraves.
C’est très instructifs!
Une femme qui avance sans tabous, mais sans non plus de provocations… C’est très rare.
Alors merci de cette transparence et de ce dévoilement! »
« Depuis que j’ai terminé la lecture de votre roman L’intouchable nudité je me dis qu’il serait naturel de vous adresser un retour. Seulement voilà, l’exercice est difficile. Pourquoi diable? Parce qu’il est difficile de résumer autant de richesse en quelques phrases d’une lettre. C’est votre faute après tout!
D’abord la structure de votre livre est fameusement originale. A-t’on jamais demandé à un modèle s’il pensait, ce qu’il pensait, pendant ces parfois longues minutes?
Et par cette structure finement ouverte vous pouvez aborder une multitude de sujets. Il me semble qu’un résumé de cet ensemble est impossible ou alors je ne sais pas faire.
Il me semble que l’on peut ouvrir ce livre à n’importe quelle page et entrer tout de suite en communication avec vous.
Tenez! la 19ème pose par exemple; j’ai trouvé son écriture tellement vive. Un régal. Et votre réflexion, votre questionnement sur le temps est comme une porte joliment ouverte.
Chaque séance de pose mérite un courrier. Chiche! »
